Équipes de recherche associées
Biologie des lymphocytes T régulateurs et implications thérapeutiques
Benoît Salomon
L’équipe de recherche Inserm U1135 a pour objectif d’améliorer la connaissance sur la biologie des Tregs avec des projets précliniques qui pourraient conduire à de nouvelles approches thérapeutiques des maladies auto-immunes et des cancers et à améliorer l'efficacité des vaccins.
Elle travaille essentiellement sur 3 axes :
- L’identification les facteurs impliqués dans l'ontogénie des Tregs à la périphérie.
- Étudier le rôle de l'IL-2, du TNF, d'ICOS, de NF-kB, de MAPK et des voies métaboliques sur la biologie des Tregs en contextes physiologique et pathologiques.
- Étudier le rôle joué par ICOS dans les réponses immunes anti-tumorales.
Développement du système immunitaire
Claude-Agnès Reynaud et Jean-Claude Weill
L’équipe de recherche Inserm U1151, consacre son travail à la compréhension de la diversité fonctionnelle des cellule B mémoires et effectrices au cours de la réponse immunitaire chez la souris et l’homme ainsi que dans les maladies auto-immunes médiées par les auto AC
Ses travaux s’articulent autour de 5 axes de recherche :
- La mémoire à long terme chez l'homme : décrypter les bases moléculaires de la persistance à vie.
- Zone marginale et cellules B mémoire IgM chez l'homme : deux sous-ensembles avec des fonctions effectrices et des voies de différenciation/activation distinctes.
- Thrombocytopénie immunitaire (ITP), comme modèle pour les maladies auto-immunes médiées par des anticorps.
- Un modèle murin de cartographie du destin inductible pour suivre le TFH dérivé du centre germinatif et les cellules B mémoire.
- Le syndrome ICF humain (Immunodéficience, instabilité Centromérique et dysmorphisme Facial).
Anticorps en thérapie et pathologie
Pierre Bruhns
L’équipe de recherche Inserm U1222, vise à élucider le rôle des anticorps, de leurs récepteurs et des cellules qui les expriment dans des pathologies et immunothérapies majeures, et propose de nouvelles solutions thérapeutiques à base d’anticorps, en intégrant des approches fondamentales, technologiques, cliniques et connectées à l’industrie.
Les principaux objectifs sont :
- Décrypter le rôle des anticorps humains, des récepteurs d’anticorps humains (FcR) et des cellules qui les expriment (neutrophiles, monocytes/macrophages, plaquettes, mastocytes, basophiles) et du complément humain au cours du traitement et dans l’induction de pathologies (allergie sévère, auto-immunité), en utilisant principalement des modèles de souris « humanisés » pour ces composants.
- Établir un criblage, une analyse et/ou un tri de plasmocytes à haut débit en utilisant les technologies microfluidiques en gouttelettes afin de comprendre la réponse, le répertoire et les affinités des anticorps et de démontrer la nature pathogène des anticorps dans des maladies spécifiques.
- Développer des études cliniques pour comprendre comment les anticorps et leurs fonctions effectrices induisent/régulent les maladies auto-immunes et allergiques
- Développer de nouvelles immunothérapies à base d’anticorps.
Niches lymphoïdes, chimiokines et immunopathologie
Karl Balabanian et Marion Espéli
L’équipe de recherche U1160 centre ces activités sur les interactions établies entre les cellules lymphoïdes innées (NK, ILC) ou adaptatives (progéniteurs multipotents, MPP), plasmocytes (PC) et leur micro-environnement, et plus particulièrement sur la signalisation des chimiokines dans la moelle osseuse (BM).
Ce sujet est abordé à l'état stable et dans des conditions pathologiques qui apparaissent dans la MO : le syndrome de WHIM (WS), les troubles immuno-hématologiques rares, la macroglobulinémie de Waldenström (WM), le lymphome lymphoplasmocytaire avec protéine monoclonale IgM, et les syndromes myélodysplasiques (SMD) dont l'évolution est dominée par le risque de progression vers une leucémie myéloïde aiguë (LMA).
Elle travaille essentiellement sur 3 axes interconnectés :
- Cartographie de la localisation et du devenir des MPP/PC dans MO ainsi que l’identification des interactions moléculaires entre MPP, PC et leurs niches dans la MO (dans les situations pathologique et physiologique).
- Influence directe et médiée par le stroma des blastes MDS sur la lymphopoïèse innée.
- Dynamique du stroma osseux et modélisation des niches normales et pathologiques des HSPC et PC.
Aide méthodologique et logistique sur les études d’épidémiologie clinique
Christine Binquet
Le CIC-EC 1432 a pour mission d’apporter une aide méthodologique et logistique à toutes les étapes d’études d’épidémiologie clinique (suivi de cohorte, étude de pratiques de soins, études diagnostiques...) et d’essais randomisés de phase III ou IV multicentriques, comportant notamment un volet médico-économique.
L’activité du CIC-EC s’inscrit dans les axes stratégiques de recherche du site de Dijon (Cancer et pathologies précancéreuses, incapacités sensorielles, motrices et cognitives, réponse immunitaire, inflammation, infection et maladies rares).
Le CIC-EC dispose également d’un axe transversal « patient/santé/société/territoires » plaçant le patient (et/ou son entourage), son environnement social et sociétal au centre des préoccupations de recherche.
Il vise plus spécifiquement à évaluer les liens entre les conditions socio-économiques, l’environnement en terme d’offre de soins, la prise en charge patients, leur devenir en termes cliniques et de qualité de vie (et/ou des familles), ainsi que la place du patient (et/ou des familles) dans les logiques décisionnelles.